Assez d’être tondus !

Tandis que la droite s’en met plein les poches, la gauche vous les vide.

Dans les communes aisées, les villas se vendent à prix d’or, 5, 10, 74 millions de francs, pour le genevois,  la flambée des prix est vertigineuse  et l’acquisition impossible.

Dans les communes pauvres, la situation est tout autre, les propriétaires sont contraints de vendre à prix cassés pour permettre la construction de logements abordables pour  des genevois obligés à s’entasser les uns sur les autres, acculés par une concurrence déloyale exercée sur les emplois et les terres par des étrangers autrement plus friqués.

Un exemple parmi, hélas, tant d’autres,  un couple de Lancy est obligé de vendre pour raison de santé le fruit du labeur de toute une vie. Ils avaient trouvé preneur pour leur villa au prix du marché, à 1’300’000 francs. Mais, faute d’être à Cologny,  ils devront vendre à moindre prix. Dans la zone de développement, qui ne touche bizarrement que les communes déjà pénalisées par pléthore de nuisances, l’Etat  exerce son droit de préemption, considère le prix comme excessif et rechigne à débourser plus d’1 million francs. Une sous enchère que l’Etat justifie par le fait qu’il doit construire du logement social mais qui lèse le propriétaire démuni d’alternative.

Ghettos de riches d’un côté, ghetto de pauvres de l’autre, la classe moyenne, qui formait le ciment d’une société équilibrée, disparaît en silence. Cette situation est écœurante, dangereuse et inacceptable.

Raison pour laquelle je me bats pour défendre la classe moyenne qui a construit Genève  et qui en a assez d’être tondue !

13.12.2010

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