Une place pour tous

On ne parviendra a sauvegarder les paysages de valeur que lorsqu’une grande partie de la population y aura reconnu une partie de son identité. Une sensibilité à ces valeurs qui doit aller au-delà de la verdure cosmétique, un engagement personnel actif face à nos responsabilités collectives, et enfin, un savoir faire spécialisé sont les composantes d’une stratégie efficace pour la protection du paysage.

Je m’identifie totalement aux mots prononcés par Hans Weiss, directeur du Fonds Suisse pour le Paysage (FSP) à l’occasion de la reconnaissance de l‘action de sauvegarde des vergers traditionnels que j’ai mené pour Pro Natura depuis 1991 et jusqu’en l’an 2000.

Cette action, illustre d’une part le lien nécessaire entre la préservation d’un paysage  et celui des espèces sauvages qui y sont liées et d’autre part le lien nécessaire de l’être humain au paysage qui l’entoure pour qu’il développe l’envie de le préserver.

Mais on ne peut aimer et avoir envie de sauver que ce que l’on a connu. Et quelle place accorde-t-on aujourd’hui à la nature dans notre environnement ? Et qui vit encore en relation avec la terre qui nous fait vivre ? Les racines de la terre sont aussi les nôtres. Les miennes sont à Genève et c’est pour cela que l’avenir de notre canton me tient tant à cœur . Après les vergers et les chouettes chevêches, les hérissons et les jardins privés,  je m’engage depuis 2019 pour le Bioparc Genève, un projet qui entend reconnecter l’être humain avec la nature.

Mon parcours de vie traduit mon engagement personnel pour la nature à Genève depuis un quart de siècle.