Vernier renonce à la vidéosurveillance, je ne suis pas surprise

Motion 613 Et si l’on testait la vidéosurveillance (énième texte sur le sujet) 010.13 M 613 Test vidéo surveillance Proj, pris en considération le 10 mars 2015. Traitée en commission, la motion a finalement été refusée le 15 décembre 2015.

Après avoir passé des mois à auditionner et analyser nombre de motions, celles mentionnées dans l’article de la Tribune de Genève ne représentant que la pointe émergée, le Conseil municipal de Vernier (dont je ne fais plus partie) a renoncé à la vidéosurveillance. Au-delà des coûts élevés, il est vrai, et du fait que de toute manière rien ne remplacera la nécessaire présence des uniformes sur le terrain, j’aimerai rappeler que si la vidéosurveillance n’a pas les effets dissuasifs escomptés c’est surtout parce que les peines encourues ne font plus peur à personne. Le quartier des Pâquis, pris en exemple dans l’article, est bien choisi. Il suffit de se promener dans ce quartier pour constater que les dealers sont toujours présents à chaque coin de rue et ce même après la pose de caméras de vidéosurveillance. Les trafiquants se déplacent hors du champ des caméras ou finissent par les oublier. Pourquoi s’en feraient-ils ? La loi sur les stupéfiants l’énonce clairement : « Celui qui se borne à préparer des stupéfiants en quantités minimes, pour sa propre consommation ou pour permettre à des tiers de plus de 18 ans d’en consommer simultanément en commun après leur en avoir fourni gratuitement, n’est pas punissable ».

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