Si la magistrate Sandrine Salerno a sans doute tort de cracher dans la soupe « qui nourrit la politique sociale de Genève depuis 20 ans », la mine assurée de la droite libérale, n’a rien de rassurant. Affichée sur une pleine page de la Julie d’aujourd’hui, l’image de ces 4 défenseurs des milieux économiques, martelant à l’envi que nous aimons nos multinationales, et surtout leur argent, est tout aussi trompeuse. Cet amour du fric, fait fi d’une réalité : Genève, vit sur un trop grand pied, dépense sans compter et espère par le biais de courbettes échapper au couperet.
Le monde asiatique émergeant, pas plus que la vieille Europe vacillante, ne nous fera de cadeau. Autour du dernier pain, les pauvres, comme les riches se battront pour le dernier morceau. La dure réalité, c’est que nous sommes plus de sept milliards à pulluler sur terre, à piller la planète et à foncer à tombeau ouvert. Plutôt que d’en découdre en luttes fiscales pour maintenir nos acquis, profitons du débat pour revoir notre train de vie, social aussi, pour admettre que nous sommes dans un monde fini (finissant ?), pour réfléchir sereinement à nos vraies valeurs et engageons-nous à les préserver.
Je me réjouis déjà du débat test sur le budget cantonal !
4.10.2011
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