Réflexe « poubelle verte » en ville mais ailleurs, place au compost !

Je suis ravie d’apprendre que le recyclage des déchets organiques augmente grâce aux poubelles vertes distribuées en ville. Sachant que ces déchets sont destinés à devenir du compost, en campagne et dans les quartiers de villas, c’est le compost fabriqué directement dans son jardin et non pas via la poubelle verte qu’il faut promouvoir sinon, c’est le cycle naturel que l’on casse. Au jardin, ce sont les décomposeurs (vers, cloportes, mille pattes et mille autres bêtes) qui transforment la matière organique issue du jardin ou de la cuisine en terreau fertile. Au printemps, il ne vous reste plus qu’à l’épandre sur vos platebandes. De plus, la décomposition de la matière organique dégage de la chaleur. Le hérisson en profitera pour confectionner un nid chaud dans un coin du compost. Durant l’hiver, il y trouvera insectes ou vers à se mettre sous la dent lors des réveils périodiques et le reste de l’année, c’est lui qui vous rendra service en vous débarrassant des limaces et escargots qui mangent vos salades. Le hérisson, symbole du compost, ça n’est pas par hasard !  Ainsi, selon le lieu, le circuit du recyclage ne passe pas par le même chemin. Quand on a la chance d’avoir un jardin, c’est le compost qui doit faire office de « poubelle verte ».

Texte paru dans le Courrier des lecteurs de la Tribune de Genève du 8 avril 2017

 

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