Ces mots qui trahissent nos maux

Comme chaque dimanche, le Matin pimente le déjeuner. Au fil des pages, des phrases interpellent et alimentent la réflexion. Celles qui m’ont marquées aujourd’hui sont issues du premier cahier, mais j’aurais pu en citer davantage, tant il y aurait matière à relever :

Daniel Rosselat à propos des entreprises qui licencient: « Les entreprises en difficulté n’hésitent pas à faire appel à l’Etat. Alors, quand elles n’en ont pas mais prennent des décisions qui pèsent sur les collectivités publiques, il est normal que l’Etat s’en mêle. »

Un père à propos des jeunes suite à une fusillade : » Ils veulent tout, tout de suite. Ils n’ont pas forcément le goût du travail. Ils recherchent l’argent facile. Quand on ne travaille pas, on fait des conneries. Moi, j’ai travaillé toute ma vie et je n’ai jamais eu de problèmes. Ce constat est valable pour tout le monde, Kosovar ou pas. »

L’opinion de Marc Bonnant: « Les locaux calcinés de Charlie Hebdo sont la parfaite métaphore de l’avenir de nos libertés si nous laissons à l’Autre le soin de les borner et si nous intériorisons ses interdits pour en faire nos tabous. »

J’ai quand même trouvé un mot sur la nature, dans ce Matin dimanche : Les bêtes de nos zoos suisses vivent de mieux en mieux contrairement au dernier rhino du Vietnam, décimé écorné comme tant d’autres pour assouvir les besoins de virilité d’humains trop crétins pour mériter de se reproduire.

6.11.2011

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