Boites de nuit, et si on ouvrait jusqu’au matin ?

Excédé par le tapage nocturne, un habitant de la Vieille Ville finit par tirer sur les fêtards qui, à 4h du matin, lors de la fermeture, sept jours sur sept, perturbent le sommeil de tout un quartier, de quoi en effet « pêter les plombs ». Les habitants de la ville n’en peuvent plus et l’énervement est général. Le mécontentement existe autant du côté des exploitants que des habitants et les pétitions se multiplient, confirmant le ras le bol des deux rives, des Pâquis à la Vieille Ville.

Depuis 2010, les nuisances nocturnes se sont amplifiées avec l’entrée en vigueur de la loi anti-tabac qui a poussé les fumeurs hors des établissements publics.  Le nombre des établissements allant croissant, les nuisances atteignent leur paroxysme; le seuil de tolérance est dépassé; les chuchoteurs ne contrôlent que l’entrée des boites de nuit;  la police, en sous-effectif, n’effectue plus de rondes de nuit; l’administration et les pétitions n’aboutissent à rien de concret… et le drame finit par arriver. Comment éviter qu’il ne survienne à nouveau ?

Au-delà de déplacer les établissements les plus problématiques loin des quartiers habités dans des zones industrielles, on pourrait aussi réfléchir à l’horaire de fermeture. Certains demandent de l’avancer, je propose de le retarder.  Si les boites de nuit ne fermaient qu’à l’heure du réveil habituel des habitants, soit vers 7h du matin, les sorties bruyantes et groupées, sur le coup des 4 heures, seraient évitées. La question mérite d’être posée, et l’expérience d’être tentée.

26.1.2012

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