A Vernier, la mésEntente est révélatrice

…« J’en ai marre que l’emploi ne soit pas pour moi », « Déjà 3 fois que j’ai été cambriolée malgré les dispositifs de sécurité », « Je suis choqué de revoir les délinquants au coin de ma rue 2 jours après leur arrestation  » « Mon parc est devenu un dépotoir », « Je ne veux pas de l’assistance sociale, je veux retrouver ma dignité ». « A quoi bon déposer plainte, rien ne change ! » « Je ne reconnais plus mon quartier », « Je ne me reconnais plus dans mes autorités »….

Sur le terrain, par téléphone ou par mail,  quantité de personnes n’en peuvent plus.  Dépossédées de leurs espaces, de leur emploi, de leur logement, de leur dignité, de la Genève qui était la leur mais qui  les a laissé tomber aujourd’hui.

J’ai proposé à la Julie de créer une plateforme où chacun pourrait témoigner de son vécu, de faire ainsi une sorte de répertoire -mémoire  afin de saisir l’ampleur réelle du désarroi des genevois, les statistiques de la police ne permettant plus cette vue d’ensemble car plus personne ne croit au dépôt de plainte.

La Julie n’a pas répondu, serait-elle comme les partis traditionnels, décalée des préoccupations de la population ?  Sans doute que les médias et partis diront une fois de plus, après le 17 avril, que la population a « mal voté ». Quel manque de respect pour notre démocratie directe.

A Vernier, l’Entente est morte de n’avoir pas écouté les cris qui montaient de la rue, de n’avoir pas compris que le vote pour des partis hors du gouvernement était un appel à l’écoute. Traiter les partis MCG au niveau cantonal ou UDC au niveau national de populistes, c’est une claque lancée non pas aux politiques mais au peuple qui a l’outrecuidance de se rebeller de manière pacifique (encore) en passant par les urnes.

24.3.2011

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