Quand la chasse s’érige en art mortel

Le président des chasseurs suisses, prétend que la chasse est un art nécessaire et un devoir public ! Quand l’artiste utilise le pinceau ou la plume, je veux bien croire au chef d’œuvre autodidacte, mais quand l’art se pratique au fusil, s’écrit avec du sang, et finit en nature morte, la moindre des choses et d’avoir pris des cours pour au moins viser juste. Or les chasseurs n’en veulent pas. Genève est cité en exemple d’une chasse qui ne veut pas dire son nom dans un canton qui l’a proscrite. Mais nos gardes-chasse sont instruits et formés au tir et de fait, légitimés à réguler une espèce en cas de dégâts aux cultures. Leur tableau de  chasse  est bien modeste en comparaison du  coup de main, et non de fusil, qu’ils donnent tout au long de l’année pour aider à la protection des animaux.

On ne peut pas en dire autant des chasseurs qui, pour nous faire avaler leur chevrotine, s’attaquent au loup, à l’ours et au lynx  au nom d’une chasse qu’ils qualifient faussement  de « durable pour le bien de l’écosystème ».  Il est temps  d’imposer des cours de tir aux chasseurs pour éviter qu’ils ne se retrouvent eux-mêmes dans la liste des nuisibles.

Un chasseur sachant chasser sans son chien et sans son fusil est un bon chasseur…

3.2.2012

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