Je n’arrive pas à comprendre cette hostilité, cet acharnement contre la biodiversité. Les agriculteurs et les industriels oublient que la biodiversité est leur outil de travail. Sans elle, pas de légumes, pas de fruits, pas de bois, pas de brique, tout est issu du travail infini de microorganismes, même l’eau que nous pouvons boire et l’air que nous pouvons respirer. Il n’y a guère que les pierres les plus dures qui sont issues de processus de fusion, on les trouve aussi sur d’autres planètes mais ce sont des planètes mortes. La biodiversité, c’est le tissu vivant de notre Terre. On n’en a pas d’autre. On nous martèle que si on laisse de l’espace ici pour la biodiversité, on devra importer les produits agricoles (à Genève, on en importe déjà le 90% !). Il faut changer de paradigme, la biodiversité doit être préservée dans tous les projets. ll faut cesser de croire qu’on peut détruire puis compenser et que la biodiversité s’adaptera, c’est un leurre. Chacun doit faire sa part et prendre ses responsabilités dans le cadre de ses activités qu’elles soient agricoles, industrielles, commerciales ou de loisirs ; en ville comme à la campagne ; à Genève comme dans toute la Suisse. Oui à la biodiversité.
Texte paru dans le courrier des lecteurs de la Tribune de Genève du 4 septembre 2024
Texte écrit dans la rubrique l’invité de la Tribune de Genève du 29 juillet 2024
Newsletter SOS hérissons septembre 2024
Lien sur
- Le Communiqué de presse du comité genevois de l’Initiative biodiversité
- Le Dossier de presse comité genevois de l’Initiative biodiversité
- Interview de René Longet dans la Tribune de Genève du 18 septembre
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