En tant que responsable du collectif Coordination Rivières, je me suis aussi engagée pour un plan d’action pour sauver les cours d’eau depuis 1992. J’ai ensuite largement contribué au programme transfrontalier de contrats de rivière et à celui de renaturation de la rivière Aire et des autres rivières cantonales durant les 10 ans passés au service de l’Etat. Après avoir vu avec bonheur la rivière ressortir de son corset de béton force a été de constater que la protection de la rivière n’était pas suffisante. Tant la qualité que la quantité d’eau sont toujours problématiques, les incivilités se multiplient le long du cours d’eau et tout au long de l’année, la densification des abords amène de nouveaux risques.
Compte tenu des travaux de renaturation réalisés sur l’Aire depuis 2002 et des développements riverains futurs, l’Etat se doit de disposer d’un cadre législatif permettant de gérer les multiples contradictions actuelles et futures générées par les différentes identités et usages de la rivière (importance pour la faune et la flore, zone de loisirs pour la population, exploitations agricoles et industrielles, etc.). Il est donc nécessaire de travailler sur l’ensemble du parcours renaturé, de la frontière cantonale jusqu’à et y compris Onex.
Pour toutes ces raisons, j’ai déposé en 2020 une motion pour un plan de protection de l’Aire et de ses rives avec l’espoir que le Grand Conseil puis le Conseil d’Etat acceptent d’agir en faveur de ce cours d’eau et de sa biodiversité.
Lien sur la Motion M2678 Pour un plan de protection de l’Aire et de ses rives Adoptée à l’unanimité en commission en juin 2021 (voir le rapport de commission M2678 A) . Le 3 septembre 2021, elle a été adoptée à l’unanimité par le parlement. Espérons que cette unanimité appuie le Conseil d’Etat dans sa volonté à ce que la problématique soit traitée et des solutions trouvées pour parvenir à un vrai plan de protection de la rivière.
Lire aussi la réponse du Conseil d’Etat à la pétition des pêcheurs De l’eau, de l’eau ! (P2103 B)
Bravo Christina. Espérons que nous n’attendrons pas dix ans ou plus!