+ de milieux différents = +++ de biodiversité
La biodiversité n’est autre que l’ensemble des milieux naturels, de la faune et de la flore qui les composent et des relations qui les unissent. Donc, plus les milieux seront variés, plus la faune et la flore le seront aussi. Forêts, arbres isolés, haies, prairies, gazons, mares, rivières, pierriers, sols nus, tas de bois mort, etc., offrent chacun des habitats très différents et particuliers à chaque espèce animale. De plus, une même espèce, selon son stade de développement, passera de l’un à l’autre.
Les étangs de jardins, un plus pour tous
De tous les milieux, les étangs sont certainement ceux qui ont le plus grand intérêt. Non seulement parce qu’ils sont appréciés comme pièce d’agrément mais aussi pour leur importance pour la faune. Celle qui vit dans l’étang mais aussi pour toutes les espèces terrestres. En effet, tous les êtres ont soif, et un point d’eau est apprécié en toute saison et quel que soit sa taille pour autant qu’il soit accessible.
Etangs tous différents, tous complémentaires
A l’ombre ou au soleil, profond ou pas, eau vive ou calme, présente toute l’année ou seulement quelques mois, végétation aquatique dense, éparse ou sol nu, substrat de pierre ou de terre, calcaire ou pas, en fonction de ces paramètres, il n’y aura pas les mêmes espèces dans le biotope.
S’il y a de l’eau en permanence, profonde et en plein soleil, vous allez adorer le coassement des grenouilles verdâtres. Là où l’eau ne reste pas, ce sont les crapauds qui seront contents car leurs œufs et têtards ne seront pas mangés par les espèces présentes toute l’année dans l’eau (larves de libellules, autres amphibiens).
Pour les autres amphibiens, il leur faudra de l’eau entre février et la fin de l’été pour s’assurer que toutes les larves aient le temps de se métamorphoser.
Les étangs qui s’assèchent périodiquement éliminent certains prédateurs et fournissent des conditions moins « hostiles » pour certaines espèces plus sensibles.
Et pour que la faune ailée ou rampante puisse aussi en profiter, au moins une pente douce est indispensable.
Et le moustique tigre ?
Aucune crainte à avoir, le moustique tigre comme tous les moustiques se reproduit dans l’eau. Mais dans un étang naturel, il y a plein de prédateurs (larves de libellules notamment) qui se dépêcheront de consommer les larves alors que dans un sous-pot de fleur, un vieux pneu ou n’importe quelle récipient ou l’eau stagne, il n’aura aucun souci pour se reproduire abondamment.