Circulation à Genève, l’enfer

On nous promet des trams et des trains pour après demain mais que fait-on pour résoudre le problème aujourd’hui ? Rien si ce n’est entraver le plus possible le trafic motorisé en espérant que la lassitude aidant, les conducteurs finiront par prendre les transports publics.
Une situation tout bonnement scandaleuse pour tous les véhicules utilitaires dont nous avons besoin, et pour tous ceux obligés de circuler en voiture pour cause de transport de marchandises délicates, lourdes ou volumineuses ou de personnes à mobilité réduite.
Reste qu’on pourrait résoudre une bonne partie du problème en réalisant tout de suite des parkings d’échange aux frontières,  desservis par des lignes de bus directes vers le centre ville. Gratuité du parking, bonne fréquence et rapidité du bus suffiraient certainement à persuader les frontaliers de les adopter.
Mais qui financerait ces parkings d’échange et ces lignes de bus ? Les Français ne semblant pas avoir les financements nécessaires malgré la rétrocession fiscale ( ?!), une autre source serait d’augmenter la taxe auto des plaques immatriculées sur Genève MAIS  avec une contrepartie pour les détenteurs, la gratuité des transports publics, par exemple.
Cette proposition n’est certainement pas parfaite mais ne faudrait-il pas au moins rechercher des solutions plutôt que de laisser pourrir  davantage la situation ?

28.9.2009

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