Au Sénégal, le poisson est de retour sur les étals !

Les pêcheurs ne reviennent plus bredouilles de journées perdues à gagner un filet volé par une déferlante de chalutiers ratissant jusqu’à la dernière protéine aquatique au moyen de filets dérivants monstrueusement démesurés. Le nouveau gouvernement a cessé de brader ses eaux territoriales aux bateaux usines étrangers pour les rendre aux piroguiers sénégalais et à leur méthode de pêche raisonnable.

La pêche nourricière n’a jamais aussi bien porté son nom tant grâce à elle c’est toute une nation qui revit. Les hommes reviennent de l’exil, ils retrouvent leur métier, leur vie, leur famille et leur dignité.

Ce ne sont ni les nations étrangères, elles-mêmes à la solde de leurs multinationales, ni nos œuvres caritatives palliatives, ni nos velléités de sauver du naufrage les réfugiés victimes de nos propres pillages qui ont permis d’aboutir à ce succès. Les sénégalais ont retrouvé leur moyen de subsistance en se débarrassant démocratiquement d’un leader corrompu pour le remplacer par un gouvernement à l’écoute de ses citoyens et de leurs besoins.

La morale de cette histoire est double : on n’est jamais sauvé que par soi-même et on ne peut prendre davantage que ce que la nature a à nous offrir.

Il est toutefois nécessaire, d’agir ici et maintenant pour le bien collectif (sauver les forêts tropicales, les mers et la planète entière et les êtres qui la peuplent. L’action la plus efficace et la moins chère dans tous les sens du terme, est de diminuer notre propre consommation de protéines animales. J’ai bien dit diminuer et non cesser, car tout est une question de nombre, d’équilibre et de responsabilité individuelle.

C’est vendredi, le jour du poisson, alors pensez-y !

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