Vite chassez moi cette sale bête qui défie mon processus de contrôle!
Quand on veut tuer son chien, on dit qu’il a la gale. Les barrières ça coûte cher, les bergers aussi, par contre la cartouche ne coûte que 50 centimes et le résultat est garanti. Même dans nos pays soi-disant évolués, la raison peine à triompher des réflexes primaires. Dans les Alpes Maritimes, la chasse au loup est ouverte et en Haute-Savoie on tue les bouquetins pour éradiquer la maladie… A la cohabitation raisonnable, les élus préfèrent appuyer sur la gachette. La population, prête à sauver la planète terre bien calée dans son urbanité, pense tout le contraire. Elle défend à 80% le loup et sans nul doute le bouquetin aussi mais saurait-elle accepter le risque d’une bactérie dans son lait cru ?
Quelle place est-on prêt à accorder à la nature sauvage chez nous ? En rêve, elle est infinie, en réalité cette place a disparu.
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