Pour sauver nos cours d’eau, partageons les eaux du Léman (2)

Marre d’attendre 

QUE 1375 déposée le 22 septembre 2020 après deux ans sans réponse de la part du Conseil d’Etat à ma motion M2457 Partageons les eaux du Léman pour sauver nos cours d’eau .

Dans sa réponse, QUE1375A, le Conseil d’Etat avoue son manque de moyens « L’office cantonal de l’eau ne ménage ainsi pas sa peine pour amener l’ensemble des collectivités concernées à contribuer, mais dans un contexte de grande mobilité du côté des collectivités françaises (électorale et administrative) et de manque de moyens chronique dans certains domaines, l’invitation à coopérer est à rebâtir sans cesse.  » Découvrir aussi la Pétition P2103  De l’eau, de l’eau, pensez aux rivière genevoise d’août 2020.

25 janvier 2019

En arrivera-t-on  à ravitailler les communes françaises en eau par camion citerne comme ce fut le cas pour pas moins de 37 communes du département du Doubs ?

En automne dernier, la rivière le Doubs  a connu son plus bas niveau depuis 1906. Avec des conséquences importantes pour la faune et les habitants de la région. Les causes : imperméabilisation des sols, consommation d’eau accrue par l’augmentation du nombre d’habitants, développement de la culture céréalière et bien sûr réchauffement climatique. Le roi du Doubs, poisson emblématique n’avait pas besoin de ce coup dur de plus lui qui subit déjà les conséquences d’une qualité de l’eau douteuse en temps normal et qui est entravé dans ses déplacements par pléthore de barrages.

Les autorités locales entendent coopérer de part et d’autre de la frontière et espèrent que le caractère international du Doubs ne devienne pas un défaut existentiel. Je l’espère pour eux comme je l’espère pour notre région car les cours d’eau transfrontaliers souffrent tout autant dans le bassin franco-genevois.

Raison pour laquelle j’ai déposé une  motion 2457 en mars 2018 demandant de les sauver en partageant les eaux du Léman.

Contexte franco-genevois

Un gros travail fut fait dans les années 2000 dans le cadre des contrats de rivières. Une fois les problèmes identifiés grâce à de nombreuses études et les diagnostics établis, des actions furent décidées et cofinancées d’un commun accord entre les collectivités françaises et le canton de Genève. Les actions réalisées ont permis de résoudre les problèmes de qualité de l’eau.  Par contre, l’enjeu de la quantité d’eau a toujours été remis à plus tard. On peut aisément comprendre qu’assainir ses eaux usées chez le voisin ne représente pas une perte de souveraineté contrairement à l’approvisionnement en eau. Ainsi, n’a jamais été résolu.

Depuis les contrats de rivières, le problème du débit d’étiage, et des captages, s’est aggravé. Les cours d’eau se retrouvent à sec et sans vie. Et dans le futur, avec la croissance de la région, le problème s’aggravera. Le temps n’est plus aux études mais à l’action.

Utiliser l’eau là où elle se trouve en quantité

Le lac Léman est un réservoir quasi inépuisable et de bonne qualité. Partager les eaux du Léman se fait déjà pour partie, mais en backup seulement, entre  Divonne et le canton de Vaud.

Il est temps d’élargir cette approvisionnement en eau potable à toute la région et de travailler en transfrontalier de manière concrète, ciblée, avec les acteurs directement concernés dont SIG. Charge au Conseil d’Etat de se mettre au travail.

Le 25 janvier 2019, en adoptant ma motion 2457  sans opposition, le Grand Conseil a donné un signal fort au Conseil d’Etat et par-delà la frontière pour le bien commun, pour le développement durable de notre région.

Voir l’article précédent  de 2018 sur le même sujet

Echos dans les médias

 

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