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Chères lectrices, Chers lecteurs,
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Le froid arrive et il est temps de vous donner des nouvelles du centre de soins et des conseils pour aider nos amis les hérissons et par-delà toute la biodiversité.
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La biodiversité, c’est le tissu vivant de notre planète et notre seul gage de survie
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Chaque mètre carré compte !
Je le dis à chaque visite du jardin du centre, le hérisson est un véritable ambassadeur de la biodiversité. En aménageant votre jardin pour le hérisson, vous aidez tous les autres insectivores. Et des insectes, tout le monde en mange : les amphibiens, les reptiles, les oiseaux, bien d’autres mammifères et bien sûr bien des insectes. C’est donc toute la biodiversité que vous favorisez même si ça n’est que sur quelques mètres carrés ! Et la biodiversité en a bien besoin. Pour elle, car chaque mètre carré compte.
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La biodiversité s’effondre
Ici comme ailleurs car sa base, les insectes, disparait à grande vitesse. Il suffit pour s’en convaincre de regarder votre pare-brise. Plus aucune trace d’insectes ou presque, il reste net. Fini les corvées de nettoyage et finies aussi les piqûres de moustiques ! On aurait tort de se réjouir car nous aussi, nous dépendons des insectes, y compris des moustiques. Les insectes qui ne jouent pas de rôle essentiel dans la pollinisation, et donc dans notre alimentation, sont une source de nourriture importante pour d’autres animaux que nous mangeons ou qui contribuent à notre alimentation de manière indirecte. Les insectes participent également à la décomposition des plantes mortes et des cadavres, et contribuent ainsi à l’équilibre de la nature. Bref : sans insectes, il n’y a pas de vie sur Terre. Et en seulement 30 ans, la biomasse des insectes volants a diminué de trois quarts.
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Les principales causes de la disparition des insectes sont l'agriculture intensive, l'utilisation massive des pesticides ainsi que la destruction des habitats.
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Nous pouvons agir
A notre échelle, dans notre jardin, nous pouvons agir en renonçant aux pesticides et en reconstituant des habitats favorables aux insectes et donc à la biodiversité.
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Pour les personnes de nationalité suisse, une autre occasion nous est donnée le 22 septembre : Voter OUI à l’initiative pour la biodiversité.
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L'entraide entre centre de soins est vitale pour la faune en détresse
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Le Bioparc et SOS hérissons, un travail d'équipe au bénéfice de la faune sauvage
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Qu'ils s'agisse de hérissons ou d'écureuils, les effectifs du Bioparc sont limités et ne lui permettent pas de prendre en charge les touts petits. Il lui est aussi difficile de rechercher des jardins adéquats pour les hérissons prêts à être libérés. Dans les deux cas, SOS hérissons vient en aide au Bioparc en s'en occupant. Par contre, le nouvel enclos de prérelâcher du Bioparc est idéal pour accueillir les écureuils une fois sevrés et agiles car ils ont des besoins spécifiques. L'enclos de prérelâcher est équipé d'une ouverture qui permet aux écureuils de revenir autant de fois que nécessaire pour s'abriter et se nourrir avant de pouvoir devenir autonomes. De plus, il est entouré de grands arbres eux-mêmes connectés à la forêt. Ainsi, les écureuils n'ont pas besoin de descendre à terre. Ils peuvent tout de suite sauter de branche en branche et évoluer en tout sécurité loin des griffes des chats ou des chiens.
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Cet été, SOS hérissons a à nouveau accueilli et biberonné 6 bébés ...écureuils.
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Tous tombés du nid, ils étaient bien affaiblis et affamés. C'est Brigitte bénévole au centre qui s'est occupé d'eux jusqu'à qu'ils rejoignent le Bioparc. Un grand merci à elle!
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Nino de Thônex a été le premier à être recueilli, suivi par Casse-Noisette de Versoix qui n'a malheureusement pas survécu. Jenkita et Alvin du parc Trembley sont arrivés en juillet après être tombés du même nid à quelques jours d'intervalle.
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Enfin, ce fut au tour de Cropette, arrivée fin juillet du parc des... Cropettes. Ils ont tous rejoint l'enclos de prérelâcher du Bioparc puis repris leur liberté dans les chênes alentour.
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Visite du CRR en guise de sortie estivale des bénévoles
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Merci au centre de réadaptation des rapaces (CRR) de Bardonnex d'avoir accueilli SOS hérissons cet été. Nous avons beaucoup appris grâce à Virginie. SOS hérissons a une place limitée et sans le CRR, des dizaines de hérissons seraient condamnés. Nous avons visité les installations dédiées aux hérissons et la qualité de ces dernières. C'est vraiment formidable de pouvoir compter sur le CRR. Merci à toute l'équipe de Ludovic Bourqui et à Virginie, notre guide d'un jour.
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Merci à l'équipe formidable des bénévoles du centre. Les tâches de nettoyage et de nourrissage sont quotidiennes et durant toute l'année. Si vous avez quelques heures par semaine à consacrer aux soins des hérissons, rejoignez nous !
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Le sentier didactique du centre, source d'inspiration
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Les visites du centre de soins et de son jardin se sont succédées à un rythme soutenu tout l'été. Les conseils reçus et pouvoir voir tout ce qui peut être fait pour favoriser les hérissons et toute la faune sauvage qui fréquente les jardins a été fort apprécié.
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Pour rappel 24 panneaux didactiques mettent en évidence les éléments du jardin et leur intérêt ou danger pour la faune. Chaque panneau est muni d’un QR code qui renvoie à une page spécifique du site Internet pour plus d’infos pratique sur ces éléments (espèces, conseils, etc). Consultez-les !
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Micro-habitats muraux faciles à réaliser et bon marché
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- Laisser grimper le lierre à l’assaut des façades, c’est une plante peu exigeante, qui pousse vite et qui as un véritable kit de survie pour la biodiversité.
- Formez une voûte de verdure au-dessus d’un espace bétonné, en tirant des fils d’un mur à l’autre et en implantant au pied du mur, une plante grimpante (p. ex. aristoloche, glycine, vigne vierge). Ca créera de l’ombre et un îlot de fraîcheur bienvenu.
- Au lieu de pester contre les lichens et les mousses qui s’installent naturellement sur les murs exposés au Nord, encouragez-les en les humidifiant et vous aurez un mur tout vert ou tacheté de diverses teintes selon les saisons qui ne nécessitera plus d’entretien.
- Dans le même esprit, empilez devant un triste mur en béton des pierres sans les sceller ou en laissant en tous cas des ouvertures ou des bûches de bois. Les lézards et les abeilles sauvages y trouveront un habitat idéal.
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Carnet rose estival
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Il n'y pas eu de naissances au centre mais beaucoup de bébés ont été accueillis. Parmi ceux-ci, ceux d'Icara et de Guitounet et de Bibi comme l'année passée.
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Icara et Guitounet qui vivent dans un jardin clos, ont eu à nouveau des bébés, quatre cette année!
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Pepito, Pepita, Pauli et Patounette ont bien grandi et ont tous pu être libérés dans le jardin d'une famille d'accueil.
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Bibi et ses bébés Babar, Berudge, Bolivie, Bounty, Bergamotte, Boniface
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Bibi, hérissonne handicapée placée au Bioparc y a eu à nouveau des bébés, confiés au centre pour être adoptés.
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Babar et Berudge ont déjà été adoptés, Boniface le plus petit est malheureusement mort et les autres sont prêts à aller découvrir la liberté. Adoptez-les !
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Kotakinabalu, une hérissonne de Genolier a eu 6 bébés. Comme son nid risquait d'être détruit, toute la famille a déménagé au centre de soins, le temps que les bébés grandissent et qu'ils puissent tous retrouver la liberté.
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Riri, Fifi et Loulou, de vrais survivants
Arrivés alors qu'ils avaient à peine une semaine et après avoir été abandonnés par leur mère depuis quatre jours, les sauver ne fut pas aisé. Riri est malheureusement décédé mais Fifi et Loulou grandissent même si ça n'est pas facile.
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Petit Câpre
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Comme Fjord l'an dernier, Petit Câpre n'est pas albinos mais leuciste, un défaut de mélanine qui se voit très rarement dans la nature. Les animaux leucistes sont en effet très visibles et donc très vulnérables. Arrivé au centre tout bébé, il a bien grandi et il est maintenant dans un parc extérieur. On verra si son leucisme disparait en grandissant.
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Attention aux hérissons !
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Federa et Larissa ont eu la chance d'être aperçues à temps. Mais les filets et les barrières peuvent être des pièges mortels. Soyez attentifs et laissez des passages pour les hérissons.
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Tchak a eu le museau très gravement blessé par une débroussailleuse et il a fallu 6 mois de soin pour le guérir.
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Idem pour Oscar et Willy qui eux aussi ont pu retrouver la liberté mais ce sont des miraculés.
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Suzanne nous raconte la vie du centre
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Waouw : cet été Maurizio, Fleur et moi (accompagnés de mes deux lapins et mes huit cochons d’Inde) habitons à Vernier. Nouveau pour nous tous : l’été dans un jardin de rêve, voisin du Centre SOS Hérissons !
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6 heures, première action du matin :
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Les bébés, trois bébés orphelins, les yeux encore fermés, les oreilles idem, du poil au menton, disons un tendre duvet, des mains et des pieds translucides, roses, des griffettes molles, un ventre fragile, fin, fripé à 6 heures 03 et bien tendu 30 minutes plus tard…. Réchauffer le lait, ouvre la bouche, le petit « point devant » tire son capuchon de piquants sur ses yeux : NON, pas toi, je veux Christina ! Pas de chance, à six heures du matin, c’est moi. Mais tu ne sais pas y faire…. Si, si ouvre la bouche et tu verras, et sinon ton lait aura refroidi…. Berk, tu me fais couler le lait sur le ventre ! Non, c’est toi qui gigote et recrache ! Ahhhhh j’y suis, tu veux le lait par devant, gloups gloups gloups….. La dose prescrite avalée, les besoins faits je le recouche et recommence pour « point derrière » et « sans point » ….. En fait ils s’appellent Riri, Fifi et Loulou !
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Le jour, s’est levé, plus peur d’écraser un escargot dans l’herbe… Fleur maintenant. Elle est très âgée, la truffe délavée, peu de poils, une peau grumeleuse, de grandes oreilles rondes, elle est couchée pour son repas sur mes genoux et sort une langue démesurée, fine et très mobile environ dans la bonne direction, celle de la seringue, que je tiens pour la nourrir. Elle tortille de la langue, se lèche les babines, tend le cou pour s’avancer vers la nourriture…enfin le smoothie « version Fleur » arrive goutte à goutte, elle boit goulûment, sa langue envoie le liquide épais vers la gorge, une partie ressort à droite – normal, Fleur n’a plus de dents pour retenir la nourriture - , pas grave, c’est si bon, elle tremblote des pattes pour que je me dépêche d’envoyer le smoothie, ses pattes arrière entourent son museau, les pattes avant sont tendues des deux côtés de corps , on dirait qu’elle fait un exercice compliqué de gym… Fleur a eu deux accidents à un an d’intervalle, mais rien n’a entamé sa fureur (et c’est vraiment le mot) de vivre et son énergie. En arrivant près de son parc, j’appelle « Fleur » et elle dresse la tête dans son parc : miam, la distribution de smoothie… elle est sage, facile à vivre, contente de ce qu’elle a, un vrai trésor ! D’ailleurs tout le monde l’aime !
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Sakatik son voisin a tout mangé, me regarde depuis sa cabane qu’il a bourré de matériaux divers amassés au fil des nuits : herbe arrachée, feuilles plus ou moins sèches, foin volé aux lapins, petits brindilles (on ne sait jamais, ça pourrait être utile…) chiffon doux (pour les mauvais jours…), lambeaux de journaux … Sakatik a ensuite tourné sur lui-même dans ce fatras et a fait un vrai nid rond, comme un oiseau, et entend bien le défendre contre Fleur et moi, d’où son œil noir et brillant à notre approche. Un peu Diogène, Sakatik ! Mais il a réappris à marcher… Bravo !
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Mica est roulé en boule dans son enclos… hors de sa cabane. Que j’ai déjà changée car je croyais qu’il était trop gros pour l’ouverture… Pas une bonne idée, Mica, tu as beau être gros et gras, tu es vulnérable, tu es un hé-ri-sson, pas un juillettiste sur la plage… Il n’ouvre même pas un œil, mais tous ses piquants se hérissent avec un tout petit bruit fffffrrrrtttt… c’est clair : va-t-en !
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Bien, je continue ma tournée, ouvre la cabane XXL du Parc Epic, domicile de notre hérissonne XXL. Bonjour Pixie, tu pèses combien cette semaine ? Drôle de question, on cherche plutôt à les faire grossir, les patients du Centre ; mais Pixie doit maigrir ! Et lentement, a dit Tobias le Vétérinaire, en faisant de l’exercice, pas en jeûnant !!! Sagement, Pixie fait ses exercices de nuit de son pas de sénatrice ( !), je la vois dans le halo de ma lampe de poche faire le tour du Parc Epic, se prendre de bec avec ses colocataires pour des questions de sens de circulation le long des murs… N’empêche : elle a déjà perdu plus de 600 grammes, Bravo Pixie, tu n’es plus obèse, juste pulpeuse !
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Et il n’est que 7 heures 30 d’un petit matin d’été à Vernier ! Quel bonheur !
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L’automne arrive, n’évacuez pas les feuilles mortes !
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Constituez avec les feuilles mortes des tas que vous laisserez dans un coin du jardin ou sous les haies plutôt que de les évacuer. Elles vont assurer le renouveau de la vie au printemps et un hiver chaud et douillet pour le hérisson.
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Aucun abri construit ne peut leur assurer de meilleur gîte qu’un tas de feuilles. Les insectes et vers qui décomposent la matière organique des feuilles, dégagent se faisant de la chaleur. Ainsi, le hérisson bénéficiera tout l’hiver d’un repas servi à domicile et celui-ci sera aussi chauffé naturellement.
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