Tout se joue dans les 10 ans à venir

Nicolas Hulot, un ministre à la conscience aigüe de la gravité de la situation planétaire, démissionne. Que ce geste d’une immense sincérité soit utile !

L’humanité a emprunté un chemin tragique, les catastrophes se succèdent, s’amplifient mais où est la mobilisation générale, sociétale, politique pour défendre l’avenir de l’humanité ?

La réalité économique marchande, le modèle dominant du libéralisme productiviste, est la cause de les désordres et déséquilibres planétaires qui nous menacent.

Mais la remise en cause de ce modèle dominant n’est pas là. On recherche toujours la croissance à tous crins.  La taxe sur les transactions financières, on n’en parle même plus. L’objectif est de diminuer l’imposition des entreprises, de soutenir la croissance à court terme, pas d’enrayer l’érosion de la biodiversité dont l’avenir de nos enfants dépend.

Alors que l’humanité a tous les outils pour opérer le changement, amorcer la transition écologique on ne pense qu’à aider la finance spéculative des multinationales. Le court terme préempte tout.

Quiconque isolé, fût-il ministre d’Etat, ne pourra rien changer, si la mobilisation n’est pas collective, s’il n’y a pas une volonté politique partagée pour un changement de paradigme.

Ici comme ailleurs, le gouvernement dans son ensemble doit avoir la même vision, la même ambition, la même feuille de route. Et il doit être capable de la concrétiser dans des actions cohérentes et à la hauteur de l’enjeu planétaire.

J’espère que tous les membres des nouveaux gouvernement genevois et parlement genevois écouteront jusqu’au bout l’interview de Nicolas Hulot sur France Inter du 28 septembre 2018. Il n’est pas trop tard pour s’en inspirer, par exemple, pour le programme de législature qui doit prochainement être présenté ou encore pour le plan d’action pour la biodiversité qui doit être élaboré d’ici à 2019 et qui concerne toutes les politiques publiques.

 

Une réponse à Tout se joue dans les 10 ans à venir

  1. 29 août 2018 at 12 h 52 min #

    Travailler à la sauvegarde de ce qui est vital à l’Homme devrait être la priorité N0 1. Détruire les conditions qui nous permettent de vivre c’est la forme subtile du génocide …avec l’approbation tacite du monde politique et de notre propre Personne. Que dire de plus ? C’est ce que j’écrivais en 2015 dans mon livre Dialogue sans tabou sur l’écologie . Merci

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