Pour sauver nos cours d’eau, partageons les eaux du Léman

Préoccupée par le manque d’eau de nos rivières, tout comme les pêcheurs que je connais bien, il me semblait qu’il fallait donner un signe au niveau politique d’où le dépôt  le 5 mars 2018 de la motion 2457 intitulée Pour sauver nos cours d’eau, partageons les eaux du Léman.

Je regrette qu’elle n’ait pas suscité d’intérêt lors de son dépôt mais la sécheresse de cet été aidant, voilà que les médias s’emparent du sujet.
La situation est connue depuis des années,  nos cours d’eau s’assèchent et la situation s’empire :
  • depuis le raccordement des eaux usées transfrontalières à de plus grandes stations d’épuration que celles qui préxistaient sur les petits cours d’eau (eh oui avant le raccordement il y avait plus d’eau dans les petits cours d’eau, certes elle était sale mais il y avait de l’eau)
  • du fait de l’augmentation des pompages dans les cours d’eau
  • à cause des changements climatiques et sécheresses estivales de plus en plus sévères
Les contrats de rivières transfrontaliers qui se sont déployés dans notre région entre 2000 et 2010 et que j’ai suivi d’un bout à l’autre, n’ont pas réussi à aborder le problème des débit minimaux des cours d’eau.
Les solutions existent depuis longtemps, c’est le raccordements des français sur le réseau d’eau potable suisse issu du Léman ou de la nappe phréatique.
Mais, s’il est facile de confier ses eaux usées au pays voisin, c’est beaucoup plus risqué de compter sur le pays voisin pour la fourniture d’eau potable. L’eau c’est le pouvoir et on rechigne à le partager… Et donc rien n’a été fait ou si peu.
Ma motion est en commission depuis le mois de mars et la lenteur de son traitement m’exaspère. Ma colère s’ajoute donc à celle des pêcheurs pour dire que rien ne justifie d’attendre encore et toujours les résultats d’une énième étude, qu’il est temps d’agir et vite. Enfin adoptée en commission en novembre 2018,  voir le rapport de la commission  du 27 novembre 2018, elle a été acceptée par le parlement en janvier 2019. Il ne restera « plus qu »à agir sur le terrain…

Le rapport de la cour des comptes sorti le 13 décembre 2019 me donne entièrement raison.

Il est donc doublement temps d’agir sur le terrain avec une vision d’ensemble en matière d’approvisionnement en eau potable de qualité pour toute la région

Echos dans les média

  • Nos rivières et toute la vie qu’elles abritent et abreuvent alentour sont en train de crever. https://www.letemps.ch/monde/canicule-menace-poissons-riviere
  • Article su ma motion dans la Tribune de Genève du 19 décembre 2018
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