L’avenir s’annonce très sombre

Eh oui, il n’y a pas que le chlore transporté par train qui pose problème, il y a aussi les autres matières dangereuses et les autres voies de circulation…

Transport de matières dangereuses par route : quelles  conséquences sur la construction de logements ?

La réponse est officielle du Conseil d’Etat à ma question urgente QUE 317A est connue depuis vendredi soir. Et l’avenir s’annonce sombre pour les Genevois en matière de logement. En effet, si on veut vraiment encore en construire au bord des routes (presque toutes les routes cantonales sont concernées par le transport de matières dangereuses), les prescriptions qui découlent des nouvelles normes pour la construction de logement, imposeront qu’il n’y ait pas de fenêtres, ou alors les plus petites possible et qui ne s’ouvrent pas … Des meurtrières en somme.

Bref le territoire « habitable » se situe entre la préservation de la zone agricole, des cours d’eau, du lac, des forêts,  les  voies ferrées et  routières, et un territoire touchant 1/3 des communes genevoises, celles subissant par le bruit des avions… (la sévérité accrue en matière de bruit due à l’augmentation du trafic aérien rendront de fait inhabitables plus de 400’000 m2 actuellement constructibles) !   Pour autant que l’on souhaite un développement durable et et des logements « vivables », il va falloir se montrer créatif ! Et de ce côté là, vu qu’on a déjà la législation la plus compliquée en matière de logement, c’est vraiment mal parti…

STP dessine-moi un territoire habitable, ….

Lire aussi mon courrier des lecteurs dans la Tribune de Genève du 27 avril 2015

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