Il ne fait pas bon être un ours en Suisse

Décidément, les ours n’ont qu’à bien se tenir. Qu’ils soient sauvages ou parqués, les ours ont la vie dure en Suisse. Au-delà de souhaiter un bon rétablissement à Finn, la dernière victime en date, je profite de l’ours pour parler de tous les autres grands prédateurs qui tentent de survivre sur notre territoire et qui sont victimes d’à priori bien ancrés. Tenez, par exemple le loup, est-il vraiment le seul grand responsable du passage de vie à trépas des moutons ou juste un alibi bien commode pour toucher des subventions ? Les associations environnementales font bien de rappeler que sur les 250’000 moutons estivés dans les Alpes suisses, seule la moitié d’entre eux sont gardés par un berger, que 8’000 à 12’000 moutons perdent la vie chaque été à la suite d’accident, de maladies et de chutes et seulement 200 sous les crocs du loup. Le communiqué de presse des associations PSA, Pro Natura, WWF du 19 novembre 2009 est à ce propos très instructif.

Quant à Zébulon, il préconise d’arrêter de raconter l’histoire du petit chaperon rouge aux enfants ou de remplacer le loup par un grand méchant pédophile à deux pattes, ce qui serait beaucoup plus crédible comme risque potentiel couru par les enfants de nos jours. Celà aurait comme mérite de changer considérablement nos à priori à l’âge adulte.

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