Fumée mortelle à plus d’un titre

J’ai été fumeuse hier, puis non fumeuse, et aujourd’hui je suis à nouveau fumeuse. La vie nous réserve toujours des changements et nous ne  certainement pas égaux devant les défis qu’elle nous pose. Et à voir la rage actuelle de certains, je me demande si nous sommes encore capables de vivre ensemble.

Je ne veux pas imposer à la majorité des non fumeurs des cafés fumeurs. Mais la loi genevoise ferait bien de s’inspirer de la législation proposée au niveau fédéral: tolérer des cafés fumeurs petits, bien aérés et dans lesquels les employés ont librement consenti d’y travailler en connaissance de cause. Après tout à Genève on a bien reconnu la nécessité d’avoir des locaux d’injection pour les drogues ! Etait-ce pour le confort des drogués ou pour ne plus les voir dans la rue… Je laisse chacun en juger en fonction de ses choix de société. Aujourd’hui c’est clairement le choix des ghettos: les trop jeunes à la crèche, les trop vieux à l’EMS, alors que les fumeurs aient le leur !

Chers parlementaires, ne croyez pas que votre intransigeance parviendra à éradiquer les fumeurs. Jamais aucune société humaine n’a pu éradiquer les drogues. Elles ont  changé au cours du temps et des modes.  Et le besoin de transgression, de « plaisir »,  n’est que renforcé par le degré d’interdiction qu’on lui assigne.  Ne pas accepter que des cafés, restaurants puissent avoir un coin fumeurs ou être déclarés fumeurs, ne fera pas disparaître le fumeur (il est accro aime cela et choisira d’autres lieux de rencontre conviviaux) mais le petit commerce, et probablement plus de 20% d’entre eux à terme, ce n’est pas rien.

2.10.2008

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